Les seniors et les cadets togolais affrontent tous deux, la Guinée pour le compte des éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations de leur catégorie.
La Guinée frappée depuis des mois par le virus hémorragique Ebola, préoccupe les togolais. Une crainte légitime, d’autant puisque aujourd’hui toute l’Afrique de l’ouest est confronté à ce problème.
En septembre, Shéyi Adébayor et ses coéquipiers iront défendre les couleurs du Togo en Guinée pour le compte des éliminatoires de la CAN MAROC 2015, et dans la semaine du 12 au 14 septembre, les plus petits c’est-à-dire les cadets s’opposeront également aux guinéens pour la phase aller.
Mais ça craint du côté des joueurs ! Ils doutent de faire le déplacement et même de jouer contre cette équipe de la Guinée. A la fédération togolaise de football on a saisi la CAF pour étudier l’éventualité d’une délocalisation des rencontres qui vont opposer les togolais aux guinéens.
« Nous sommes préoccupés par la situation sanitaire dans cette zone. Nous allons nous en remettre à la CAF afin qu’une décision soit prise en ce sens. Mais à défaut, nous suivrons les consignes du gouvernement togolais afin de ne pas mettre en danger la santé des joueurs et membres de la délégation togolaise » a indiqué, Gabriel AMEYI, le président de la Fédération Togolaise de Football.
Selon des indiscrétions, des joueurs envisagent même de ne pas faire le déplacement si ces matchs ne sont pas délocalisés. Ces derniers multiplient les appels à l’endroit de l’instance dirigeante du football national afin qu’une décision soit prise dans les meilleurs délais.
Mais la question qui tourmente aujourd’hui les amateurs du cuir rond est : quel pays acceptera d’accueillir sur son sol avec tous les risques que cela comporte, une délégation d’autant de personnes venant de la Guinée où actuellement le virus de ce terrible mal impose sa loi ?
En attendant donc de voir la suite des évènements, rappelons que cette épidémie d’Ebola a déjà fait plus de 1000 victimes en Afrique de l’ouest plus précisément en Sierra Leone, au Liberia, en Guinée et tout dernièrement au Nigeria.