Et de deux pour le festival Elima. Pendant quatre jours, (du 27 au 30 janvier 2011), Lomé a été la capitale de la mode. Un programme riche et varié placé sous le thème : « Paix et Réconciliation ».
La seconde édition du festival Elima a accueilli artistes de la chanson, une quarantaine de mannequins, 14 stylistes venus d’une dizaine de pays africains et un bon gratin du milieu de la mode. Pendant ces jours festifs, Modela (Nigeria) Amadou Diop (Sénégal), Lucy Rao (Kenya), Pépita D (Bénin), Fall Touré (Belgique)… Ayanick EAMOD, Charly Doss, Desmo Design, Tony Bland et Elima (Togo) ont démystifié la mode en l’apportant à la rue. Une première.
L’apothéose a été le défilé « Zémidjanmania » à la plage de Lomé, avec des couturiers nationaux et internationaux devant un millier de spectateurs.
« C’est surprenant. Je n’ai jamais eu la chance de voir un défilé en plein air. C’est assez original », lâche Fanny Azanléko, étudiante.
Il s’agit au fait de parler du quotidien du Togolais qui se retrouve dans une situation parfois très difficile où il n’a que le Zémidjan (Taxi-moto) pour se déplacer. Mais veut en même temps s’habiller Togolais », explique Limda Awesso, promotrice de du festival dont l’engagement au service de l’entente et de la paix entre les fils du Togo n’est plus à démontrer.
« Nous ne pourrions, à court terme, moyen et long terme aboutir à la concrétisation de ce rêve légitime, sans le climat de paix durable dans nos pays et sans être réconcilié avec notre culture africaine », à-t-elle indiqué à l’ouverture du festival au Palais des congrès de Lomé.
Parallèlement aux défilés de mode, il y a eu des expositions, des rencontres thématiques et la caravane « fashion flash mob », qui a sillonné les rues de la capitale. L’objectif est de permettre à quelques jeunes créateurs togolais d’exprimer leur génie de part leurs créations.
Au finish, « un sentiment de satisfaction et très motivant pour les prochaine éditions », se dégage de l’impression générale de la promotrice du festival qui ajoute : « Malgré les difficultés, notre motivation et toutes nos idées, on y est parvenu », se réjouit-elle. Rendez-vous à la prochaine édition.