C’est incontestablement la nouvelle coqueluche de Lomé, la capitale togolaise. A leur actif des tubes comme «Attaquant » « Déloger » ou le dernier « Cé Magik » qui a créé un buzz sur le web, et confirme avec puissance les intentions de Just et Barrabas le duo TOOFAN.
Ces deux garçons croulent sous les récompenses : kundé d’or au Burkina, meilleur groupe à Abidjan lors d’un festival devant un public ivoirien sous le charme et pourtant réputé très chauvin, nomination aux derniers Kora Music Awards. D’ailleurs ils n’ont pas du tout l’intention d’en rester là, cette magie qui opère en ce moment, n’est que le début d’un plan de carrière très ambitieux. Force est d’admettre, c’est du sang neuf pour une musique togolaise bien léthargique, malgré quelques ogives comme King Mensah, Jimi Hope ou Afia Mala.
Ils sont comme habités par cette passion appelée Musique.
Depuis le succès d’Ogbagada, à la qualification du Togo pour le Mondial 2006, en passant par le tube Déloger, Toofan est sur une belle lancée, comment tout s’est mis en place ?
Barrabas : à la base c’est un plan de carrière qu’on avait tracé au début et qui suit son cours. Tout a démarré avec « les éperviers » ensuite participation au Mondial 2006 avec l’équipe nationale togolaise de football.
On sort l’album confirmation qui cartonne et depuis on maintient le cap, c’est une grande chance pour nous et une fierté pour notre pays, en tout cas j’espère ! Ça va continuer j’en suis sûr !
Entre nous, il y a 5 ans vous vous voyiez à ce niveau ou vous êtes aujourd’hui ?
Just : à partir du moment qu’on quitte les études pour se consacrer à la musique, c’est qu’on est prêt à toute éventualité, ou mieux, aller très loin dans sa carrière. Le rêve, c’est de vivre cette passion avec succès tel, Will Smith ou Jay Z. pour l’instant, notre travail porte ses fruits. Nous bénissons l’Éternel tous les jours pour ça. Le meilleur reste à venir.
Quelles sont les références, tant africaines qu’internationales qui ont inspiré le choix de faire de la musique votre métier ?
Barrabas : en réalité je ne saurai citer de noms, on s’est abreuver de toutes sortes de musique. Du Makossa, du N’dombolo du Congo ou du Zoblazo de Meiway, ses rythmes ont forgé notre culture musicale.
La fusion de ces sensibilités rythmiques africaine ou internationale (Hip hop) fait Toofan. Alors parler de modèle ? On vous dira tout nous inspire et on touche à tout.
Quelle est votre vision de la musique togolaise aujourd’hui ?
Just: à mon avis la musique togolaise est en plein essor. Sur le plan africain, Il n’y a pas mal de noms ou de groupes qui émergent et se confirment par exemple P Square et même Toofan. Je pense que l’Afrique a toujours sa note à jouer et encore beaucoup à apporter sur l’échiquier musical mondial.