Il serait blasphématoire de parler des capitales chaudes sans mentionner Lomé. Une capitale qui, malgré les multiples crises renoue avec l’ambiance…des bouteilles. Un week-end de décembre, nous décidâmes de faire le tour du maximum de coins de Lomé. Une virée nocturne qui a tenu toutes ses promesses. Nous ouvrâmes le bal en trombe avec une première escale au maquis « La Différence ». Un tout nouveau coin, avec ambiance feutrée à Houtigomé. Françoise, la Reine-mère des lieux nous accueille avec bonbons et autres friandises. Comme dans un maquis digne de ce nom, il vous serait impossible de reconnaître votre go assise à coté d’un autre homme.
Il ne sonnait que 19h 47. A pareille heure, nous étions surpris du degré « hot » de l’ambiance. Les sonorités en vogue que distillait Abel, le DJ du maquis, enflammait le clito, plutôt la petite piste de danse aménagée au beau milieu de ce « temple de la joie », envahie par une communauté de jeunes filles apparemment branchées. C’est le genre de filles à papa et consorts. Elles nous invitaient à une partie de dance à l’instant où le tube « I’m still in love » de Sean Paul et Sasha résonnait dans nos oreilles. Les gos étaient formidables. Même un mendiant donnerait tout pour être à notre place…Nous les avions quitté bon gré mal gré, d’autant plus que notre budget ne nous permettait pas de supporter une colonie de femelle, qui apparemment avaient leur programme.
Direction, le boulevard du 13 Janvier ou la « Rue Décon ». Sur cette rue qu’on peut comparer à l’avenue Kwame N’ krumah à Ouaga, ou encore à la rue Princesse à Abidjan, on est tenté de l’appeler boulevard «Tous les coups sont permis ». Hommes d’affaires se confondent aux voleurs, aux faroteurs, aux drogués…Bref, on y trouve tout.
Le constat ne souffre d’aucune ambiguïté. A Décon, l’ambiance est multicolore. La fête y est souvent si belle que certains clients peuvent y s’éterniser à jusqu’au petit matin les week-ends.
La première curiosité du coin, « 7 Clash ». Là, c’est mortel, à tel point que certains clients n’aiment pas s’y aventurer. Le son (assez tonitruant) et l’ambiance qui y règnent frisent l’extravagance, voire l’enfer. Mais on ne s’y plein pas. Nous préférâmes l’atmosphère de l’intérieur du bar. C’est du pur contraste. On entendit à peine le boucan du dehors. Une ambiance plutôt soft et décontractée. Entre deux verres, j’eu le temps de glisser quelques mots à la petite du comptoir. Elle avait l’air content et amou…A voir quelques euros et dollars défiler, vous comprendrez son feeling. Au fait, j’étais accompagné d’une bande d’amis revenus d’Europe et des States. Il y avait de quoi !