Dans un mois la sélection nationale togolaise débutera les éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations « Gabon 2017 » en recevant à Lomé, le Liberia, l’un de ses adversaires du groupe A également composé du Djibouti et de la Tunisie.
Seulement à un mois de leur premier match pour ce grand rendez-vous continental et les Eperviers sont toujours sans sélectionneur, d’où la légitime question qui revient, comme un triste refrain : « Qui va diriger les éperviers le 14 juin 2015 à Lomé? Et qui, pour convoquer les joueurs? »
Pour l’instant aucune réponse ne pourrait être donnée à cette préoccupation majeure des sportifs, puisqu’au moment où nous écrivons le ministère des sports et la fédération n’ont pas encore trouvé la solution à ce problème.
Au comité de normalisation on renvoie la balle dans le camp du ministère pour la décision finale et que « les tractations sont toujours en cours avec les autorités politiques » selon Hervé AGBODAN le chargé de communication.
A un mois donc du début des hostilités, rien pour rassurer le public sportif. Les joueurs eux-mêmes sont inquiets : « Le problème du foot au Togo est profond et la fédération en est pour beaucoup » a pour sa part laissé entendre le portier de la sélection nationale, Agassa Kossi.
Le goal togolais du Stade de Reims (France) n’a pas caché son inquiétude de voir le Togo rater la CAN 2017 au Gabon vue la situation qui prévaut actuellement à la Fédération Togolaise de Football.
Selon nos informations, deux noms figureraient sur la liste au ministère. Il s’agirait du français Patrice Neveu, ancien sélectionneur de la Mauritanie et du belge Tom Saintfiet. Ce que l’on ignore par contre est ce qui empêche les autorités concernées d’opérer depuis tout ce temps un choix définitif.
Aux dernières nouvelles, un entraineur pigiste pour le premier match serait l’option envisagée par les dirigeants comme lors du match amical de la journée Fifa, joué contre l’ile Maurice de Didier SIX et pour lequel Tom Sainfiet nous avait fait la faveur d’accepter de conduire l’équipe.
Que dire finalement sinon qu’il faut agir car le temps presse ?…Si les autorités sportives ne le savent.