Du 15 au 23 décembre 2012 soit neuf (9) jours, Lomé, Glidji et Aného (Togo) seront parés aux couleurs des divinités noires du Togo et des autres pays du monde et pour cause.
La 7ème édition du Festival des divinités noires, initiative de l’Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Culturel Africain (ACOFIN), a été lancée samedi 15 décembre 2012 à Glidji, une localité située à environ 45 km à l’Est de Lomé dans la préfecture des Lacs.
Plusieurs personnalités au rang desquelles le représentant du ministre de la Culture et des Arts, le préfet des Lacs, le président de la délégation spéciale de la ville d’Aného, ainsi que les représentants des délégations culturelles venues du Nigeria, du Bénin, du Brésil et du Ghana, ont assisté à la cérémonie de lancement à la place des fêtes à Glidji.
Placée sous le thème : « Africa is back », la 7ème édition du Festival des divinités noires va s’achever le 23 décembre prochain.
« En six éditions, l’évènement s’est installé comme un des grands rendez-vous culturels africains de l’année. La conviction, la foi, la qualité des troupes et la confiance de nos partenaires ne sont pas étrangers à ce constat. Sur le podium, on verra l’art, le talent, les trésors et les pépites du Brésil, de France, du Bénin, du Togo, du Ghana et du Nigéria. C’est un vrai brassage, un plateau de diversité », a déclaré Me Têtê Wilson-Bahun, Directeur du Festival.
Selon Me Wilson-Bahun, le Festival est une tradition qui s’instaure et s’impose comme un événement essentiel de la dimension internationale. « Il permet de prouver l’identification et la protection de la culture qui est en train de disparaître », a-t-il souligné.
Et d’ajouter : « Le festival vise à protéger le patrimoine culturel noir. Notre valeur est basée sur le recensement des objets d’arts et de cultures. Nous devons les défendre, les respecter, les réhabiliter, les valoriser, les transmettre à de futures générations, les partager avec eux et les construire. En le faisant, nous pensons aux jeunes générations à qui nous devons transmettre le témoin, bien sûr avec les codes de ce qu’on appelle aujourd’hui, le patrimoine immatériel ».
Créé en 2006, le Festival des divinités noires a pour objectif de se rassembler autour de quelques valeurs fortes à savoir la connaissance, la transmission et le partage.