La semaine culturelle de l’Université de Lomé a connu plus d’activités cette année que les éditions passées. Ce qui explique que les organisateurs ont réussi à combler les attentes des étudiants.
Il est à noter qu’en prélude à la cérémonie d’ouverture officielle de ce grand rendez-vous universitaire, une foire d’exposition et de vente de dix (10) jours, implantée devant les cités B et C du campus a ouvert ses portes au public le 06 Avril 2011. Elle a connu une affluence des grands jours. Cependant, au lieu de présenter des articles qui portent sur la culture ou sur les réalités et œuvres des différentes facultés et écoles de l’Université, afin de les mettre en valeur, elle s’est consacrée, malheureusement, à plus de 80% à l’art culinaire.
A part les quelques livres et ateliers de formation, d’information et de jeux, qu’on y trouve, on constate une abondance de plats africains et européennes (Fufu, Akumê, atiékè, salade) et des boisons locales et occidentales (Tchoukoutchou, vin de palm, sodabi, vin rouge et blancs).
La semaine culturelle a été riche en son et image du 11 au 16 Avril 2011 à travers des soirées récréatives faites de spectacle, de chants et danses, des concours de génies en herbe, d’élection de beauté, de consultations médicales gratuites, des conférences débats et de compétitions sportives.
L’Apothéose de cette semaine culturelle fut le grand pique-nique du Dimanche 17 Avril 2011 à la plage d’Avépozo (Une localité située à 15 km de Lomé) qui a connu la participation effective de la majorité des étudiants. Tous en tenue de plage, regroupés en département, autour des repas et musiques, ils se sont éclatés au maximum à travers des danses, chants et jeux. Toutefois, il y a lieu de signaler des risques de noyade, car plusieurs étudiants se sont jetés à la mer sans l’encadrement d’un maître nageur.
L’année passée deux étudiants ont été retrouvés morts au lendemain du pique-nique. À part cette inquiétude, il faut dire que tout se déroulait bien quand, tout d’un coup, une pluie impromptue à fait déguerpir nos jeunes frères qui n’ont pas eu le temps de ramasser les plats, verres, appareil sono, cellulaire, numériques et autres. Ce fut un début de chemin de croix des étudiants. Tous mouillés, ils ont eu à faire une marche de plusieurs kilomètre, faute de voiture, avant de gagner le cœur de Lomé. Les plus chanceux ont été entassés comme des sardines dans les coffres de voitures.
Sorry for them !