Dénommée l’Association des métiers de la musique(ATM), elle se veut un canal d’assistance des pouvoirs publics dans la prise de décision sur le secteur de la musique.
L’objectif principal de l’ATM est d’assister les pouvoirs publics dans la prise de décisions sur le secteur de la musque, d’organiser des ateliers et sessions de sensibilisation, ainsi que des spectacles et autres manifestations culturelles.
« Nous comptons fédérer nos énergies, car il grand temps que la musique arrive à nourrir son homme. Nous avons l’ambition d’organiser des ateliers et des sessions de sensibilisation afin que le secteur de la musique soit un tant soit peu correct », a estimé Toutou Akim, le président de l’ATM.
Pour sa part, Christian Bégbéssou, vice Président et Directeur du festival Africarythmes, pense qu’il faut d’abord asseoir une bonne campagne de sensibilisation avant tout.
» Nous ferons également une large sensibilisation sur les métiers de la musique, qui constitue aujourd’hui un industrie dans laquelle il faudra vraiment investir. Nous ne mettons personne hors de notre combat ; faudrait que tout le monde le comprenne », a-t-il précisé.
Présents à la naissance de cette association, des journalistes culturels, des artistes Togolais, des promoteurs de spectacles, l’artiste Martiniquais Eric Virgal et le Président du Réseau africain des promoteurs d’événements culturels (RAPEC), John Ayayi Dossavi dont l’association est une plate-forme de rencontres annuelle permettant à tous les acteurs culturels, quelles que soient leurs origines et leurs langues, de se rencontrer et d’échanger afin de faire de l’art et la culture une industrie à part entière du continent africain.
L’ATM va démarrer ses activités avec l’organisation dans les tous prochains jours « des journées de la musique ».
Eric Virgal et John Dossavi ont eu à partager leurs expériences avec leurs frères togolais afin que cette structure naissante puisse avoir les informations et les idées nécessaires pour asseoir ses objectifs.
Le zoukeur Eric Virgal et John Dossavi sont les premiers à mettre la main à la poche avec une dotation respective de 100 et 50 euros pour soutenir l’association. Les autres peuvent suivre leur exemple.