Dirigeant de mains de maître ses cours de musique africaine au Danemark, Master Drummer accueillit plusieurs fois King Mensah (chants), Henri Motra (chorégraphie), JB Gbadoé (batterie et percussions) à la grande gloire du Togo. Parlant de collaborations avec d’autres togolais, on cite aussi sa présence aux cotés de Sassou Koudou en décembre 2007 au centre culturel français de Lomé où il donna lui même un concert LIVE trois mois plutôt.
DES DEMOS AU 2ème ALBUM
Là bas au Danemark, Master Drummer fonde son groupe composé en majorité de musiciens européens qu’il appelle au départ Afro Roots, pour montrer son attachement à ses sources. Djembiste d’une précision remarquable, ses collaborateurs l’obligent à publier une première démo en 1997. Avec ce produit, il fit plusieurs scènes partout au Danemark et est classé parmi les meilleurs percussionnistes. Au vu des échos et des traces de cette première, il réalise une deuxième en 2002. Reconnaissant aussi que l’Afrique est le berceau …, il change le nom au groupe. D’Afro Roots on arrive à Roots tout simplement.
Et c’est à l’issue des sollicitations occasionnées par les deux démos que l’artiste s’oblige à sortir un véritable album. Pour donner corps à son rêve et surtout hanté par le souci de proposer un travail de recherche bien réussi, les travaux de studio durent des mois. Le résultat est le grand voyage qu’on s’offre en écoutant cet album de dix titres qui amènent à faire le tour du continent africain à bord d’un appareil battant pavillon européen. Et pour tout couronner l’album s’appelle Tsadila. Comme quoi « Le voyageur découvre beaucoup plus que celui qui monte des échelles ».
A peine sorti en 2006, Tsadila, le premier véritable album de Master Drummer, se positionne bien sur le marché danois. Outre le Danish World Music Awards, Tsadila a permis au virtuose togolais du Djembé de faire bien de scènes au Danemark et peu en Afrique.
MéPOTé, LE 2ème ALBUM
« MéPOTé » pâtit parfois d’un excès de tempos qui trop gonflés étouffent la voix de l’artiste. Cependant rien à dire sur les morceaux traditionnels qui puisent leur quintessence dans la veine de la culture africaine. Enregistré entre Lomé, Paris et Copenhague, le disque jouit d’une bonne production musicale et de bons arrangements avec la complicité d’Amen, JB et Dominique Sablier l’ingénieur, le claviériste titulaire de Tiken J. Fakoly.
Sa collaboration avec ses compatriotes sur cet album est sa façon d’honorer son pays, le saluer pour tout ce qu’il lui a donné, un aspect qui fait de l’album la résultante des connaissances acquises ici et là en parcourant le Togo d’un œil de percussionniste.