Pratiquer le développement durable ; entendons , améliorer la qualité de vie sans pour autant interdire aux générations futures de faire leurs besoins. En effet s’il est admis que cette qualité de vie dépend de celle de l’alimentation malheureusement, comme une locomotive entraînant ses wagons , l’urbanisation rapide de nos villes additionnée aux multiples contraintes quotidiennes et au création des pôles de développement industriel conduisent à une kyrielle de problèmes nutritionnels dont l’alimentation de rues.
Souvent les phénomènes migratoires qui entraînent l’augmentation du nombre de célibataire à mode de vie pas trop souriant , le manque de cantine dans les services , et le coût exorbitant des restaurants en sont des accélérateurs. Mais au delà se cachent l’instabilité et la précarité de ce genre de commerce dues essentiellement à la nom reconnaissance juridique du secteur et de ses acteurs dans la plupart des états africains.
De là , les conditions sanitaires et les pratiques hygiéniques déplorables contaminant les aliments , la négligence de la protection de l’environnement sans pour autant passer au bleu , les rapports de force voire la violence entre les acteurs , résument autant de caprices qui ‘’polluent’’ le bon air en réalité recherché par nos populations quant elles vont acheter leurs aliments dans les rues.
Conçue généralement comme auto-emploi salutaire et garant de ‘’venir à bout de son goût en un temps record ’’ le manque de contrôle de ce secteur alimentaire n’est donc pas sans effet d’abord sur l’innocent consommateur exposé dès lors aux risques » de Choléra , de troubles digestifs , d’intoxication et bien d’autres maladies » selon les spécialistes d’hygiène , ensuite sur la circulation qui devient encombrante , puis sur l’environnement qui d’ailleurs forme un système cyclique avec l’alimentation de rues en lui offrant des germes d’infections de sa clientèle pour attendre en retour des ordures d’emballage et des eaux usées.