Longtemps incompris aussi bien de la masse estudiantine que professorale , le système LMD architecturé en 3 grade, Licence Master Doctorat remplace à compter de cette année 2008 , le système classique d’enseignement à l’Université de Lomé. Une réforme qui fait débat au moment où , le REESAO
(Réseau pour l’Excellence de l’Enseignement Supérieur en Afrique de l’Ouest ), amorce la phase de sa mise en œuvre dont le chronogramme va en 2011. A en croire les tenants , les réalités des 15 établissements composants le réseau ( Bénin ,Burkina-Faso , Cote d’Ivoire , Mali , Niger , Sénégal, Togo) n’étant forcément pas les mêmes ,l’insuffisance du matériel de travail face à l’effectif des étudiants est ce qui semble biaiser la dynamique éducationnelle en réalité recherchée par le LMD à l’Université de Lomé. Mais au delà , le comité de pilotage dudit système reste optimiste et connaît l’adhésion de certains étudiants formés pour multiplier les séances d’information au cours desquelles : » Mettez-vous en tête que maintenant c’est le LMD , et lancez-vous s’il vous plaît au travail « .Telle est la phrase récapitulative du’’ bouche à oreilles ‘’ que font les aboutissants afin de mieux se faire comprendre. En fait ,la semestrialisation et la capitalisation que sont les grands principes de l’enseignement en LMD , exige à l’apprenant dans un délai illimité , la moyenne requise dans toutes les Unités d’Enseignements(UE) avant d’avoir un éventuel grade. Soit valider 180 crédits à raison de 30 par semestre pour la Licence , 120 crédits pour le Master puis 180 au moins pour le Doctorat. Par ailleurs , le Master subdivisé en deux , recommande la ‘’Mention ‘’pour passer du Master1 au Master2.Au sein du réseau l’Université de Lomé a choisi former dans 9 domaines tels lettres et langues- science de l’homme et de la société- science de l’éducation et de la formation- science de la vie et de la terre- sciences de la santé- science de l’agriculture et de la nutrition- science de l’économie et de gestion- Administration, science juridique et politique , puis sciences et technologie.