Après Myriam Makeba, Manu Dibango, Fela Kuti, Youssou N’Dour et Mory Kanté, Angélique Kidjo est la plus jeune des artistes africains à connaître une véritable carrière internationale. Née en 1960 à Ouidah (Bénin), c’est en 1989 que débute la carrière solo à laquelle Angélique aspire depuis longtemps. Cette année, elle réalise son rêve de toujours en chantant en première partie de Myriam Makeba à l’Olympia à Paris. La chanteuse sud-africaine a elle-même beaucoup d’admiration pour Angélique Kidjo, les deux femmes partageant le même tempérament, une voix exceptionnelle et une grande sensibilité politique.
Vedette internationale, Angélique Kidjo s’envole en 1992 au Japon, en Australie et aux Etats-Unis. Cette année-là, elle est également nommée trois fois aux New Music Awards américains (meilleur nouvel album, meilleur album de world music et meilleur artiste solo). En octobre 1992, Angélique Kidjo remonte sur la scène de l’Olympia mais cette fois en vedette. 2006 marque pour Angélique Kidjo le début des sessions de travail d’un nouvel album, « Djin Djin », qu’elle envisage comme un retour aux sources. Elle invite pour la première fois un florilège de personnalités internationales: Peter Gabriel, Alicia Keys, Carlos Santana, Branford Marsalis, Ziggy Marley ou le producteur Tony Visconti participent à cet album, qui donne à voir, en miroir, le chemin parcouru par Angélique Kidjo, des rues paisibles de Ouidah à la bouillonnante vie new-yorkaise. Angélique Kidjo fait voyager et connaître la richesse de la musique africaine aux quatre coins de la planète. Inspirée par de grandes chanteuses telles Myriam Makeba ou Aretha Franklin, elle a atteint au fil des années le même niveau de talent et de notoriété.