Il y a de cela quelques décennies, la capitale Togolaise, très chouchoutée s’arrogeait le titre pompeux de « Lomé la belle, Lomé la coquette. » Une appellation née de la propreté et à l’entretien faites aux rues et ruelles de Lomé. Mais au fil du temps, Lomé a perdu de sa superbe et passe à la trappe sous la triste dénomination de « Lomé la poubelle ». AFRI-MUSE, une institution qui s’est illustrée depuis plus de treize ans dans la promotion des femmes à travers le prix de l’excellence féminine dénommée « Houinyigan », se propose de redorer l’image de la capitale togolaise.
Le prix instauré par AFRI-MUSE à l’intention des quartiers de Lomé et dénommé « prix Marie Madoe SIVOMEY » (en hommage à la première femme maire de la ville de Lomé de juillet 1967 à mai 1974) vient encourager les Loméens à rendre plus propre leur quartier. Pour que cette activité soit effective, les chefs du quartier, les responsables de comité de développement des quartiers de Lomé, sont mis à contribution.
« C’est un constat général. Tout étranger qui rentre à Lomé peut vous le dire aisément que Lomé n’est plus comme avant. C’est devenu une ville poubelle. Alors qu’est ce qui nous a motivé ? Nous aussi nous sommes dans la capitale et c’est notre ville avant tout. Si la ville est belle, les étrangers qui viennent vont parler bien du Togo à l’extérieur. C’est ça même qui nous a motivé. Nous sommes des citoyens qui apportons ainsi notre part à la propreté de la ville », explique James François Djondo, Président de l’association.
A travers ce concours AFRI-MUSE tient à inciter les responsables des comités de quartier à redoubler d’effort et à contribuer à cet élan patriotique des autorités communales à rendre Lomé plus attrayante. Cette opération prendra fin le 31 juillet 2013 lors de la célébration de la journée de la femme Africaine.