Du 18 au 20 septembre 2015 la capitale de la Belgique a accueilli la deuxième édition du Festival International du Film de Belgique. C est la grande salle de spectacle du Théâtre Molière à Matongé (quartier africain de Bruxelles) qui a servi de cadre pour ce deuxième round de cet événement.
Dénommé « Matongé fait son cinéma » le FIFAB a réuni des acteurs, cinéastes, réalisateurs, producteurs et des mordus du cinéma autour de vingt films et quatre avant premières. Plusieurs débats ont également meublé ces trois jours de festival avec des thèmes intéressants « Nollywood ses héritiers et son cousin » « femmes d’origine africaine dans le cinéma belge et de sa diaspora » et « L’acteur noir, absent des écrans blancs européens ». Pour les intervenants sur le dernier thème c’est un constat très palpable et amère dans tous les milieux médiatiques en Belgique comparativement à des pays comme la France, la Hollande et même la Grande Bretagne et que c’est aux acteurs de présenter des projets solides pour surprendre les maisons de productions, les chefs programmes des radios et de télévisions. Parmi les films et avant premières présentés « Nkosi Coiffure », « Une affaire de Mini-Jupe » et « ABETI MASSIKINI : Le combat d’une femme » ont retenu l’attention de notre rédaction. Ces bandes véhiculent des messages d’actualités et en même temps plongent ce qui ont la chance de les visualiser dans un passé proche.
Si ce festival vit toujours c’est grâce à son concepteur, un jeune Togolais Mathieu PANOU très engagé à poursuivre ce projet malgré le manque de moyen financier. Si cette édition a tenu toutes ses promesses elle a eu une marque Monique MBEKA PHOBA programmatrice et marraine du FIFAB 2015 une femme très dynamique et motivée. Il faut aussi rappeler qu’outre le cinéma, défilé de mode, Ballets, expositions et hommages faisaient parti des ingrédients du FIFAB 2015.
L’espoir est le mot clé des organisateurs pour l’édition 2016 qui déjà affiche à l’horizon une édition avec plus nouveautés, de découvertes et plus d’attractions.