Depuis l’annonce de la mort programmé de Café Informatique, le premier fournisseur d’accès à internet au Togo, les commentaires vont bon train. Le Président Directeur Général de la société vient de mettre fin à la polémique.
Quand bien même le PDG de Café a refusé de communiquer la somme à payer à l’ART & P (l’Autorité de Réglementation des secteurs de postes et de télécommunications), il reste toutefois serein.
« Rassurez-vous, Café informatique ne fermera pas ses portes », a assuré M. Jean-Marie Yao Noagbodji.
« Il s’agit d’un malentendu. Nous avons de gros clients, et nous ne pouvons pas nous permettre de fermer comme ça », ajoute le père de l’Internet au Togo.
Du coup, une page facebook « Contre la suspension de Café Informatique » est créée pour échanger sur le sujet, et soutenir la société à l’agonie. En effet, l’Autorité de Réglementation des secteurs de postes et de télécommunications (ART & P) reproche à Café Informatique le non « le non payement des redevances de plusieurs années et l’impossibilité pour la société de fournir un plan d’investissement pour les licences VOIP et VSAT », peut-on lire dans un communiqué publié dans Togo Presse du 20 Janvier 2010, le quotidien national. L’autorité se dit « obligée de procéder au retrait des licences et à l’arrêt des activités de CAFE dans un délai de trois mois », si elle ne se conforme pas aux dispositions avant la fin du mois d’avril.
Trois stations radios privées dont X-Solaire, Metropolys et Providence ont déjà subi la foudre de l’Art&p de Palouki Massina, son Directeur Général.