King Mensah défie le stade de Kégué

Après « Felabration » en Octobre à Lagos (Nigeria), High Vibes Festival en Novembre à Accra (Ghana), le roi de la musique togolaise va poser ses valises le 26 décembre 2010 au stade de football de Kégué à Lomé (Togo).

King Mensah sera-t-il de retour ? Non. Puisqu’il a toujours été là. Sauf que cette fois-ci, il voit les choses en grand. Très grand.

Pour avoir enchainé coup sur coup deux concerts qui ont explosé le Palais des Congres de Lomé il y a quelques mois, l’artiste se sent désormais aguerri pour défier les 30 000 places du stade de Kégué le 26 décembre 2010.

Retranché dans une grande maison à la périphérie nord de Lomé la capitale pour ses répétitions, King Mensah s’arrache les cheveux pour les préparatifs de ce grand concert.

« J’ai envie de beaucoup donner à mon public… », dit-il.

« Mon dernier disque est dédié aux femmes. Mais c’est surtout un hommage à ma mère. Sans elle, je ne sais pas ce que je serai devenu. C’est également un cri pour notre Mère l’Afrique », affirme King. Pour lui, les femmes peuvent changer beaucoup de choses dans la vie d’un pays. « On ne leur a pas donné la place qu’il leur fallait. (…) Elles doivent l’arracher », conclut-il.

Son sixième album « Da », est un prétexte pour l’artiste qui va parcourir tout le répertoire des ses chansons depuis le début de sa carrière qui remonte en 1996 avec la sortie de son premier album « Madjo » (« Je vais partir », en mina).

Pour créer un pont entre la jeune génération et lui, King Mensah peut compter sur le soutien de Toto Patrick, Risher, Omar B, Apé’son, Ali Jezz et de sa sœur Abitor Makafui, chanteuse de gospel.

La star entend réserver une grosse surprise à ses fans. On murmure l’apparition publique d’un certain Kodjovi Toguin. Un jeune rappeur anonyme qui fait des vagues dans la capitale togolaise de part ses lyrics décapants, et tirant sur tous les artistes sans exception. Ses tracks ne sont pas diffusés sur les antennes des radios et télés. On les retrouve en exclusivité sur les portables. Reste à savoir si cette rumeur sera confirmée. Mais, ce qui est sur est que le natif du 12 août 1971 sous le signe de lion, Mensah Ayaovi Papavi, va chanter, et non rugir.

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