Cette année, les amoureux des cultures africaines vibreront aux rythmes des couvents et sociétés initiatiques de la Cote d’Ivoire, du Mali, du Bénin, du Ghana et du Togo. En invité spécial : les Dogons du Mali.
Pour la cinquième fois consécutive, le festival des divinités noires aura lieu. Ce sera du 15 au 19 décembre 2010 à Lomé, Glidji et Aného (Togo) sous la houlette de l’Association pour la sauvegarde du Patrimoine Culturel Africain (ACOFIN).
« Le Dogon est un peuple spécial en Afrique de l’ouest qui a une tradition qui s’apparente à la civilisation égyptienne. Un peuple qui cependant, est mieux connu en Europe qu’en Afrique ». C’est ce qui a sans doute motivé l’invitation des Dogons. Il y aura en outre la prestation du groupe Guelede de Tchamba, le défilé de mode de la Sénégalaise Mame Fagueye Ba et autres.
« La culture est le pilier fondamental sur lequel tout peuple construit son développement. Elle est également une identité culturelle de chaque peuple, nation, et pays; la préserver pour la génération future demeure importante », selon les organisateurs.
« Il est important de ne pas oublier nos origines pour ne pas perdre notre identité. Le festival des divinités noires reste un créneau où la culture est célébrée. Il met en exergue le coté festif et purement culturel des différents peuples et pays et non le coté religieux », selon Tete Wilson-Bahun, Président de l’association Acofin.
Le T s’invite à la fête
Acofin mise également sur les doigtés de la styliste sénégalaise Mame Faguèye Ba pour agrémenter le festival. Ainsi, après avoir été victime d’un kidnapping il y a quelques mois, et retrouvée quelques jours plus tard par la police togolaise, la styliste sera de retour à Lomé pour un grand défilé de mode. Elle présentera le 11 décembre prochain au public togolais ses dernières créations et collections. Les modèles de Faguèye combinent avec finesse le modernisme et la tradition. On y retrouve forcement du lin, coton, peau, organza, crêpe, mousseline, soie, pagne tissé, perles en bois…et du raphia.
A la dernière édition du festival, le ballet Folklorico de Bahia (Brésil) était à l’honneur.