Jimi Hope sous le charme de Ouaga

A l’occasion des festivités commémoratives des cinquantenaires de bon nombre d’Etat africains, l’UEMOA a initié en fin juin dernier, une soirée culturelle pour magnifier l’intégration des peuples de ses pays membres. Au nombre de la kyrielle d’artistes figure Jimi Hope invités qui a explosé la salle du palais des sports de « Ouaga 2000 ».

Les artistes invités étaient tous ressortissants des pays membres de l’espace UEMOA. Les journalistes ont baigné dans les mélodies de Zeynab Abibou du Bénin, Bil Aka Kora, Amety Meria et Smokey du Burkina Faso, Aicha Koné de Côte D’ivoire, Sambala Canuté de la Guinée Bissau, Oumou Sangaré du Mali, le groupe Sogha du Niger, Coumba Gawlo du Sénégal, et de Jimi Hope du Togo. Ce dernier, pour sa première fois sur le « terre des hommes intègres » a su conquérir le cœur des mélomanes, et des caravaniers de l’intégration ayant pris part à son show.

Parmi les premiers fans touchés par le feeling de l’artiste se retrouve Chantal Compaoré, la première dame de la République du Burkina-Faso, Soumaila Cissé, le Président de la commission de l’Uemoa, et autres personnalités politiques…culturelles de 8 pays réunis au sein de l’institution monétaire.

Accompagné par l’orchestre Standard de Tounkagouna du maestro Boncana Maïga, Jimi en en deux tours de chants « tué le public ». L’artiste togolais a littéralement pris de court les mélomanes qui jusque là n’ont jamais entendu parler de lui. Jimi a fait chanter toute la salle, même les plus réticents au rock et le blues. Jimi a eu le mérite d’enlever quelques pas de danse à l’épouse du chef de l’Etat, Chantal Compaoré.

« C’est un artiste énorme que je viens de découvrir. Il a du talent. Il nous faut ces rencontre pour nous rapprocher les uns des autres », pense Sambala Canuté, artiste représentant de la Guinée Bissau. Avec le rocker togolais, ils scrutent déjà l’avenir.

« Nous envisageons déjà faire quelque chose ensemble », a confié Jimi Hope.

« C’est ma première fois d’être ici au Burkina, et j’en suis très fier. Il nous faut ces genres d’occasions pour communier avec d’autres mélomanes », a lancé le premier rocker africain au public présent à cette cérémonie, et aux milliers de téléspectateurs qui suivaient la retransmission en direct sur RTB, la télévision nationale burkinabé.

Dans les coulisses, il venait de faire la rencontre du rappeur burkinabè Smockey qui venait de donner le ton de la soirée avec sa chanson « 50 ans, 2 dépendances », un titre de son dernier album. Avec ce titre évocateur, Smockey, à travers ses propos, se demande ce sur quoi les Etats africains se basent pour célébrer 50 ans d’indépendance. Le « faro-faro » (distribution de billets de banque) a commencé lorsque la diva Aïcha Koné est apparue sur le podium. Quant à la cantatrice malienne, Oumou Sangaré, avec sa mélodieuse voix.

L’auteur de l’album « Zon Bléwu » (Soit prudent) compte vite retourner au Burkina pour mieux se faire connaitre du public burkinabé.

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