L’Ecole Supérieure d’Agronomie

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ESA (Ecole Supérieur d’Agronomie)

Pendant les 3 premières années, les cours sont dispensés en tronc commun, c’est à partir de la 4ème Année que les étudiants choisissent leur option.

L’ESA possède 3 domaines dans la formation des ingénieurs Agronomes :

 

INSTITUTION

L’Ecole Supérieure d’Agronomie a ouvert ses portes à la rentrée académique 1972-1973 avec un cycle court de trois ans, destiné à former les ingénieurs des travaux agricoles, cadres intermédiaires entre les ingénieurs agronomes de conception, alors formés à l’étranger, et les adjoints techniques d’agriculture (équivalents des bacheliers agricoles) formés depuis deux ans plus tôt à l’école nationale d’agriculture de Tové. Au total, neuf promotions ont été formées dans ce cycle court, avant l’ouverture, à la rentrée académique 1981-1982, du cycle long de cinq ans, destiné à former des ingénieurs agronomes de conception.

FORMATION

L’Ecole Supérieure d’Agronomie a pour mission de former les cadres privés et administratifs et précisément des ingénieurs agronomes, en vue d’un développement agricole harmonieux du pays. Les cadres formés sont des ingénieurs agronomes de conception, capables de s’installer comme entrepreneurs agricoles et de créer de l’emploi

Recherche

Les professeurs de l’Ecole Supérieure d’Agronomie conduisent des travaux de recherche fondamentale
au besoin, mais surtout de recherche appliquée, grâce à l’appui logistique et financier d’institutions
scientifiques nationales et étrangères.

Les travaux de recherche embrassent les domaines suivants:

la production végétale ;
la production animale ;
la sociologie et l’économie rurales ;
le machinisme agricole et génie rural.

L’ESA utilise pour ses travaux de recherche, les stations de recherche d’institutions spécialisées
(Direction de la Recherche Agronomique, Institut National des Plantes à Tubercules, SRCC, IRCC,
etc). Elle dispose, en outre, de quatre fermes agro-pédagogiques dans différentes régions
agro-écologiques du Togo, notamment à Lomé (sur le Campus), à Kovié, à Zozokondji et à Tchitchao
(Kozah).

Les travaux de recherche conduits au niveau des différents départements de l’Ecole Supérieure
d’Agronomie (ESA) (période 1990 à 1994) ont porté sur les aspects suivants des sciences
agronomiques:

Amélioration des plantes
Développement de lignées pures chez le mil Pennisetum glaucum.
Nécessité de la réduction de la taille et du cycle de développement du mil pour les cultivars
tardifs: amélioration du rendement et des propriétés organoleptiques du mil P. glaucum.

La Phytotechnie

– Etude comparative entre les variétés locales et les variétés importées (comportement variétale
vis-à-vis des façons culturales, des doses d’engrais, des densités de semis et de peuplement ;
efficacité des herbicides vis-à-vis des adventices).

Par ailleurs, d’autres recherches ont porté sur l’étude des plantes fourragères intégrées aux systèmes
culturaux.

Culture in vitro et biotechnologies

Essais sur les possibilités de regénération de plants de bananier (Musa sp.) par culture in vitro.
L’utilisation des anticorps monoclonaux dans l’identification des virus des cultures vivrières
(niébé et ignames).

Diversification et promotion de nouvelles cultures

Etude des conditions de production des plantes aromatiques en vue de l’extraction des huiles
essentielles (cas de Lippia multiflora et de Cymbopognon citratus).
Promotion de la culture de l’amaranthe et du tournesol. La protection des cultures
Inventaire et caractérisation des principaux virus des cultures vivrières (igname, niébé, tomates,
etc…) et de recherche de variétés résistantes à l’égard de ces virus.
Identification et caractérisation des sérotypes des virus de la mosaïque du niébé transmis par
pucerons (CAMV et BICMV).
Amélioration variétale et lutte biologique : hybride végétatif du manioc Manihot glaziovii x
Manihot esculenta.

Amélioration de la fertilité des sols

Valorisation agronomique des tourbes et phosphates naturels du Togo.
Rhizobiologie et fertilité des sols tropicaux.
Rôle des engrais dans la production et la qualité des produits agricoles.
Influence des engrais sur la fixation biologique de l’azote.
Valorisation des résidus de récolte (fabrication de compost IBS).

Protection de l’environnement

Lutte contre l’érosion des sols par l’utilisation des plantes de couverture.
Etude des causes de la dégradation des terres cultivées et protection de l’environnement.
Agroforesterie
Identification et caractérisation des virus infectant les plantes adventices et les plantes
médicinales.

Mécanisation de l’agriculture

Problèmes de la mécanisation de l’agriculture au Togo : cas de la culture attelée.
Possibilités de labour en fonction de la pluviométrie et des types de sols au Togo. – Amélioration
des conditions de travail des paysans à faible revenu par l’utilisation d’outils manuels performants
adaptés aux techniques culturales (préparation du sol, semis, etc…).

Technologie et hygiène alimentaires

Inventaire et dosage des mycotoxines (B1, B2, G1, G2 …) dans les denrées alimentaires.
Etude de la qualité technologique et culinaire de quelques variétés de maïs cultivées dans la
Région Maritime.
Contribution à l’amélioration de la fabrication et de la conversion des cossettes de manioc au
Togo.

Agro-économie et sociologie rurales

Efficience et sécurité dans le choix des porte-feuilles agricoles par les agriculteurs togolais.
Problèmes économiques liés au développement des petites firmes agro-industrielles en milieu
rural (PME & PMI rurales).
Innovations pour le support du développement rural au Togo chez les intermédiaires financiers
du secteur formel.

Production animale

Etude des potentialités zootechniques des ovins et des caprins du Togo (reproduction, lait et
viande).
L’utilisation du Leucaena leucocephala dans l’alimentation animale (ovins, caprins et volailles).
Influence du conditionnement des fourrages sur le comportement alimentaire des ruminants.
Substitution du son de blé au maïs comme concentré dans une ration à base de fourrage pour
l’aulacode.
Modes d’élevage et d’alimentation de l’aulacode.
Etude des caractéristiques alimentaires et du mode d’élevage du lapin dans la préfecture de
Tone.
Essai d’utilisation des produits locaux dans l’alimentation du canard.
Etude des caractéristiques de l’élevage des poules locales.
Effet des feuilles de Leucaena leucocephal Lam – wit sur la coloration du jaune d’oeuf des
pondeuses importées.

Conservation et stockage des produits agricoles

Contribution à l’étude des méthodes traditionnelles de conservation des ignames (Dioscorea
spp).
Essai de conservation du maïs
grain en silo en milieu paysan.

Agrostologie et production fourragère

Contribution à l’étude des pâturages naturels de la basse vallée du zio et du Ranch de l’Adélé.

Coopération et Relations avec les Universités Etrangères

L’ESA coopère à des degrés divers avec les institutions agronomiques des universités ayant des liens
avec l’Université du Bénin et avec des organismes internationaux :

Université des sciences et techniques du Languedoc à Monpellier (France),
L’UNESP de l’Etat de Sao Paulo (Brésil),
L’ENS/AIA de l’Institut Polytechnique de Lorraine, Nancy (France)
L’Université de Poitiers (France),
L’Université Libre de Bruxelles (Belgique),
L’ICRISAT installé en Inde avec une antenne au Niger,
L’IITA d’Ibadan au Nigéria,
La station de recherche de pathologie comparée de Saint-Christophe (France),
L’école nationale supérieure des sciences agronomiques appliquées de Dijon (France).

Les contacts les plus fructueux sont ceux concernant les missions d’enseignement reçues par l’Ecole
Supérieure d’Agronomie ou effectuées par les enseignants de l’Ecole Supérieure d’Agronomie dans les
autres universités.

Sur le plan local, les chercheurs de l’Ecole Supérieure d’Agronomie sont en contact avec l’ODEF, la
Direction de la Production Forestière, SUCO, l’INADES, la Faculté des Sciences, le Service de la
Protection des Végétaux, le Projet du Ranch de l’Adélé, l’Institut National des Sols, la Direction
Scientifique, l’IFCC, l’IRCC, la SOTED, la Direction de la Météorologie Nationale, etc.

Relations avec les entreprises et organismes professionnels

L’Ecole Supérieure d’Agronomie collabore avec tous les projets de développement rural (SRCC,
SOTOCO; Projet FED, etc.) et tous les services d’encadrement agricole (CNCA, DRDR, ARAC,
CREAR, Recherche Agronomique, Protection des Végétaux, Conditionnement des Produits
Agricoles, Enseignement Agricole, etc.) publics ou privés du pays.

Les contacts se font à travers l’organisation et le déroulement des stages des étudiants de l’Ecole
Supérieure d’Agronomie, l’emploi des diplômés de l’Ecole Supérieure d’Agronomie, et les
coopérations de recherche.

Perspectives d’Avenir

L’Ecole Supérieure d’Agronomie est un organisme dynamique et bien organisé pour promouvoir le
progrès, détecter les problèmes et y apporter les solutions appropriées. Ceci est un acquis précieux qui
sera sauvegardé.

Les programmes d’études sont en train d’être réformés progressivement à partir de la 1ère
année de préparation.
Les enseignants participent à des séminaires pédagogiques qui vont les aider à remplacer les
vieilles méthodes d’enseignement et d’évaluation par des méthodes plus modernes et plus
profitables aux étudiants. En plus, un effort particulier est fait en vue de produire les notes de
cours, ceci pour faciliter la tâche de l’enseignant et la prise des notes des étudiants et pour pallier
au manque de livres de référence des cours.
Un projet de formation post-universitaire vient d’être initié. Il vise essentiellement à faire acquérir
aux ingénieurs agronomes de conception de l’Ecole Supérieure d’Agronomie une maîtrise dans
une activité spécifique, et une confiance en soi pour une éventuelle création d’entreprises
agricoles. Ce projet permettra donc de résoudre le problème du chômage des diplômés.

Les innovations suivantes sont par ailleurs envisagées :

1°) – Création d’une nouvelle filière : Foresterie. Les études de faisabilité sont en cours avec le
Ministère du Développement Rural, de l’Environnement et du Tourisme.

2°) – Formation continue des Ingénieurs des Travaux Agricoles dans le cadre de la restructuration de la
Direction du Développement avec la collaboration de la FAO.

3°) – Développement des fermes agropédagogiques de l’ESA pour servir de centres pilotes dans les
régions où elles sont implantées.

4°) – Equipement des laboratoires et des structures de recherche pour assurer la promotion des
enseignants et de service aux particuliers.

Les filières

La formation à l’Ecole Supérieure d’Agronomie dure cinq ans:

un cycle de deux années préparatoires aux études agronomiques (tronc commun) ;
un cycle d’études agronomiques générales d’une durée de trois ans.
une année de pré-spécialisation.

Les options de spécialisation actuellement ouvertes à l’école supérieure d’agronomie sont :

option production végétale
option production animale
option agro-économie

Les programmes d’enseignement sont assurés par quatre départements :

département de production végétale
département de production animale
département d’économie et de sociologie rurale
département du génie rural et de machinisme agricole.

Coordonnées

Université de Lomé

BP : 1515 Lomé TOGO
Tel : 225-41-97
E-mail : contact_esa@ub.tg

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