27 avril 1960 – 27 Avril 2010, le Togo vient d’avoir 50 ans d’indépendance. Une indépendance arrachée de haute lutte, dont les Togolais se souviennent aujourd’hui encore, comme hier.
A Lomé plusieurs manifestations ont marqué les festivités du cinquantenaire.
La grande attraction du jubilé d’or togolais reste la grande manifestation culturelle qui a rassemblé ce jour anniversaire de l’indépendance du Togo, près de 2000 jeunes au stade de Kégué (stade situé à la périphérie nord de la capitale). Au programme : mouvement d’ensemble, chants, remise de prix aux lauréats du « concours du meilleur logo de l’indépendance », suivi d’un concert.
Dans la soirée du 26 avril, la veille de la fête proprement dite, la flamme de l’indépendance est arrivée à la place de l’indépendance à bord de la montgolfière est transmise au Chef de l’état par un jeune athlète.
Faure Gnassingbé a eu la responsabilité de rallumer la flamme de l’indépendance, suivi du discours solennel prononcé par Sylvanus Olympio le 27 Avril 1960.
La flamme ainsi rallumée a donné le coup d’envoi à différentes manifestations dans plusieurs villes et hameaux du pays. Plus de 2000 jeunes de différents collèges et lycées de Lomé ont sillonné, flambeau au point, plusieurs artères de la capitale jusqu’à la place de l’indépendance où les attendaient une foule bigarrée composée de jeunes, d’adultes, et de vieux.
Pendant toute la nuit, des feux d’artifices lancés depuis l’esplanade du Palais des Congres de Lomé, ont illuminé le ciel, où plusieurs artistes de la chanson s’étaient produits en concert live jusqu’au petit matin. Et ceci, couronné par une pluie bienfaitrice qui a, sans nul doute apporté fraicheur et bénédictions au peuple togolais.
Les Togolais ont assisté la semaine dernière au lâcher d’une montgolfière transportant « la flamme de l’indépendance », par le chef de l’État togolais Faure Gnassingbé. Cette flamme de l’indépendance appelée « caravane de la paix et de l’unité » qui a sillonné les cinq régions économiques du pays, marque le départ d’une nouvelle ère, selon les autorités togolaises.
