Thierry Nkeli Faha dans la région de Kloto

Thierry Nkeli faha avait toujours rêvé devenir un prof d’Anglais ou un chef cuisinier. Mais obnubilé par la musique en classe de 1ère, il abandonne les études pour exercer son talent d’artiste de la chanson. Il soufflera ses 35 bougies le 1er Octobre prochain.

A quelques jours de sa tournée dans la Région de Kloto avec le Goethe Institut, il a partagé ses 11 ans d’expérience musicale avec Alex Lawson.

Qu’est-ce-qui explique cette facilité qu’a Thierry de parcourir le monde entier ?

C’est le travail sérieux bien fait, la détermination et la foi. Aussi dirai-je, mon chemin est jalonné de personnes de bonnes volontés qui m’ont toujours soutenu depuis mes débuts en l’occurrence ma grand-mère, paix à son âme, mes amis et autres.

Un an après mes débuts, j’ai bénéficié d’un soutien financier du Centre Culturel Français de Lomé (TOGO) pour l’enregistrement de mon 1er disque titré « ANAWO ».

S’en était suivi d’une tournée dans tout le Togo, et en Afrique de l’Ouest. J’ai ensuite connu la France et les États-Unis. Il faut dire que la chance a beaucoup joué dans ma carrière musicale. Depuis 5 ans je suis basé à Hong-Kong où je réside actuellement.

Rare sont les artistes qui valorisent le rythme traditionnel. Pourquoi cette option ?

La tradition Togolaise est très riche et variée. Pour la mettre en valeur, il faut travailler d’arrache-pied. Avant King Mensah et moi, il y a eu Dama – Damawuzan, Ali Bawa, Degbevi Alognon qui vient de nous quitter, et bien d’autres. Ce patrimoine culturel du terroir propulse souvent les artistes sur le plan International et leur ouvre les portes de l’occident.

King Mensah, Too Fan et Risher ont tour à tour rempli démesurément le Palais des Congrès de Lomé. A quand, un grand Concert de Thierry dans cette unique grande salle de spectacle de Lomé

Faire un grand show devant son public de base après s’être absenté, c’est là le désir de tout artiste. Lomé demeure le foyer qui a fait éclore mon talent d’artiste, donc un concert au Palais des Congrès est plus que souhaitable. Maintenant, il faut que cela se déroule dans de très bonnes conditions.

Quand tu parles de King Mensah, il s’est entouré d’une bonne équipe bien structurée. Je lui tire chapeau. Moi par contre, je n’ai pas une telle organisation derrière moi au Togo. Mais nous allons travailler à cet effet. A chaque fois que je reviens à Lomé je joue au Centre Culturel Français, au Goethe Institut, au Mandingué Club et au Sun Set.

Un Conseil pour les artistes qui cherchent à exporter leur musique.

Il faut qu’ils travaillent dans le respect des règles qui régissent ce métier. Être sérieux dans leur recherche, écouter les autres musiques du monde entier, comme cela ils seront nourris richement et pourront créer des œuvre qui touchent tout le monde.

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