« Moi qui présentais quelque chose d’à peine une minute, me voilà avec une émission de plus d’une heure », dit-elle. Elle poursuit : « Au fil du temps, j’ai essayé de relooker l’émission, en lui apportant ma touche ; d’où Midi-Délices que j’anime tous les jours, sauf les week-ends ».
Elle a failli jeter l’éponge.
Juste après le boulot, elle devient home-girl. Vous ne la verras pas en ville. Sauf en cas d’urgence. Elle passe son temps à suivre des émissions sur les chaines câblées à fin d’être plus compétitive.
« Je n’ai pas eu le temps de faire une grande école de journalisme. Je me forme le jour le jour », ajoute Edwige qui s’énerve quand on la tourne en bourrique.
« Nous faisons déjà un travail qui nous expose. Ce n’est plus la peine qu’on nous expose assez », explique-t-elle. Cependant, beaucoup de mauvaises langues ont tenté de « l’enterrer vivante ».
« On a raconté pas mal de choses sur moi ici à Lomé. Comme quoi, je sortais avec le chef de l’Etat, avec des Directeurs de sociétés…C’est difficile que ces choses se racontent par les collègues avec qui tu travailles. Si je n’étais pas forte, j’allais craquer », dit-elle avec sérénité.
Couleurs des vacances, l’explosion !
Tout est parti de l’émission « Couleurs des vacances » en 2007, un programme conçu pour égayer la jeunesse pendant les vacances, dont elle co-présente avec Eugène, celui-là qui lui a donné les premières armes à l’écran.
« C’est difficile pour la femme à la télé de se faire respecter. Je suis la femme de tous les hommes, et l’amie de toutes les hommes parce que le métier que je fais me rapproche de mon public », confie-t-elle, l’air grave. Et elle ajoute : « Ce n’est pas parce que je souris avec tout le monde que je couche avec tout le monde. C’est dommage », se désole cette amoureuse des plats africains et plats chinois.
« Avec la passion du métier, la foi que nous avons en nous, on se dit que le temps fera le reste. Mais, je rappelle que ce n’est pas facile », insiste la benjamine de la famille N’Zonou qui partage habituellement son temps entre musique et religion.
Ne pas s’éterniser à la TVT
Pour l’instant, elle a envi de se mettre dans le social et même disposée à franchir le rubicond. « Je suis même prête à me mettrai nue, si j’ai l’assurance que le message que je vais passer pourra atteindre sa cible », assure-t-elle.
Mais avant que ce moment n’arrive, elle a envi d’essayer autre chose.
« Je ne vais pas m’éterniser à Midi-Délices. J’ai envi de me lancer dans la production en tendant mon micro à des personnalités politiques, culturels et sportives », confie Tata Edwige, surnom donné par ses admirateurs. Sans pour autant tout dévoiler, elle poursuit : « Je garde le reste pour le moment parce que dans notre pays, il ne fait pas bon de crier ses projets ».
Coté cœur, la jolie go est toujours prenable. « Je laisse le temps au temps et veux d’abord me fixer sur le plan professionnel avant de se marier », confie Edwige qui ne rate pas une occasion pour aller se trémousser dans un bon club. En tout cas, elle est encore jeune et peut encore scruter d’autres horizons. Pourquoi pas ?