Togo: Hommage aux « martyrs de Cabinda »

Abalo Amélété et Stanislas Ocloo, deux membres de la délégation togolaise tués dans le mitraillage du bus de l’équipe nationale du Togo par des séparatistes du FLEC (Front de libération de l’enclave de Cabinda) en Angola ont recu des hommages ce vendredi 15 Janvier 2010 à Lomé.

 Une cérémonie présidée par le Chef de l’État togolais, Faure Gnassingbé.

Le Chef de l’État Togolais et tout le peuple togolais a rendu un hommage national à Abalo Amélété et Stanislas Ocloo, respectivement entraineur-adjoint et chef du service de presse de la Fédération Togolaise de Football. L’émotion était grande sur l’esplanade du Palais des Congrès. Les membres du gouvernement, les députés à l’assemblée nationale, la sélection des Éperviers (tous de noir vêtus), plusieurs associations sportives, acteurs du football, amis et proches étaient présents pour cette cérémonie solennelle présidée par le Chef de l’État togolais Faure Gnassingbé. Étaient aussi présent, une délégation du gouvernement angolais conduite par son Ministre des affaires étrangères. L’absence de la Confédération africaine de Football est fort remarquée.

Le Chef de l’État togolais a élevé les disparus au rang de « Chevalier de l’Ordre du Mono ».

Plusieurs allocutions et témoignages sur le mitraillage ont été lus dont celle du capitaine des « Éperviers du Togo », Emmanuel Shéyi Adébayor, visiblement affecté.

« Nous ne vous oublierons pas. Vois êtes gravés à jamais dans nos cœur », disait-il à l’endroit de ses compatriotes tués.

Rock Gnassingbé, Président d’organisation de la CAN 2010 pour le Togo s’est interrogé sur ce triste sort qui s’abat sur le Togo depuis le crash d’hélicoptère à Lungi (Sierra Léone) jusqu’à l’épisode de Cabinda. Il a suggéré la mise sur pied d’une commission de sage pour approfondir cette réflexion, et a suggéré la mise en place d’une stèle en hommage à toutes ces victimes disparues pour le sport roi.

Stan Ocloo et Amélété Abalo seront respectivement inhumés les 23 et 30 janvier à Lomé. Mais pour les l’instant, les Togolais digèrent mal cette mort tragique de ses fils.

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