Originaire du Cameroun et installée au Grand-duché de Luxembourg depuis 1999, Arlette Devalois est auteure de la pièce de théâtre sortie le 30 Octobre 2008 intitulée « L’égarée »
Bonjour Arlette Devalois, je suis Pierre AKAKPO de Tootogo, voulez-vous vous présentez à nos lecteurs SVP ?
Bonjour Mr Akakpo, je m’appelle Arlette Devalois, je suis née un 22 novembre à Yaoundé au Cameroun, d’un père peintre: Félix Devalois, et d’une mère couturière: Meka Naomie. C’est très jeune que je m’intéresse à l’écriture; à treize ans, ‘j’écris de longues lettres d’amour à mon copain, dont je suis éperdument amoureuse; à l annonce de sa mort en 2001, je décide de lui écrire un poème; une sorte de post mortem, c’est ainsi que j’écris Mon Bien-aimé, qui est également le titre de mon premier recueil de poèmes, publié aux éditions APARIS www.edilivre.com
L’idée d’écrire « L’égarée » vous est venue quand ?
En écrivant l’Égarée, qui est mon deuxième ouvrage, une tragi-comédie en trois actes paru en décembre 2008, j’ai eu envie de raconter avec ma sensibilité, avec mes mots, mon histoire; l’histoire d’une jeune femme Africaine vivant au Luxembourg. Entre illusions et incompréhensions, j’étais un peu perdue, et j’avais constaté que ce qui ne pouvait être compris dans mon attitude, par mon entourage, était interprété à tort à mes dépens. Certains disaient, que j’étais une de ces rêveuses qui fuyait la réalité, d’autres disaient même, que j’étais, un peu folle, mais moi, j’avais seulement envie de leur dire: que je n’étais qu’une ÉGARÉE. Une immigrée perdue dans un pays, dont elle ne connaissait pas les règles du jeu; totalement ignorante. « L’ignorance est la cause de biens de souffrances dans ce bas monde. »
Est-ce que la pièce « L’égarée » a été déjà montée et jouée ?
J’ai confié l’Égarée à Mr Claude Frisoni, il en fera ce qu’il voudra, je lui fais confiance. Actuellement, j’écris un recueil de nouvelles, qui sera probablement publié en fin d’année; je prépare également une exposition de tableaux poèmes en collaboration avec une jeune Allemande du nom de Kelly Richard, qui traduit mes textes en Allemand; sans oublier mon ASBL, dont je suis la présidente, je suis tellement occupée, qu’il m’est impossible de me focaliser sur un seul projet. Mais je suis certaine que ce sera un grand moment de bonheur pour moi, si l’Égarée était mise en scène.
Quel métier rêviez-vous de faire quand vous étiez adolescente ?
Adolescente, je disais à mon entourage, je veux être riche et célèbre. Je ne suis pas encore riche, mais j’espère être célèbre par mes œuvres.
Quels ont été les commentaires qui vous ont le plus encouragée à propos de « L’égarée » ?
Ma petite sœur Fanny m’a dit : »c’est vraiment toi qui l’a écrite, l’Égarée » ? J’ai éclaté de rire, j’ignore si c’était un compliment, mais je me suis sentie si fière de mon travail, que cela m’encourage aujourd’hui à continuer, à donner du plaisir à travers les mots; il n’y a pas de bonheur comparable.
Je vous remercie
Je vous remercie Mr Akakpo, d’avoir pris le temps de me poser toutes ces questions. Que Dieu vous bénisse.