Le 1er juin de chaque année, le Togo met sous sol, des milliers de plants à travers les zones désertes. Pour protéger ces plants contre les animaux, les habitants des villages périphériques de la capitale ont monté une sorte de cage qu’ils exposent dans leur localité.
A Tikplonoukondji, localité située à une vingtaine de kilomètre Nord de Lomé, la fabrication des cages est la principale activité lucrative qui intéresse les hommes dès leur retour des champs. Ils le font non seulement pour subvenir aux besoins de leur famille, mais également pur contribuer à leur manière, à la protection de l’environnement. Mr Adima ZAKAU explique : « Dans notre village, nous avons assez de brindilles dans les champs et nous les avons jugé utile pour les petits plants. Grâce à leur flexibilité, nous faisons des cages pour mettre les plants à l’abri des animaux ».
Partant de 9 ou 11 piquets, tout dépend du modèle voulu, le fabricant enroule les fils de tiges jusqu’à une hauteur considérable et grâce à une massette, resserre les espaces laissés par l’enchevêtrement des brindilles et des piquets. Le tout forme une cage vendue à 500fcfa ou 1000fcfa. Ainsi, le village se fait chaque fois des recettes qui connaissent un pic au mois de juin. « Nous travaillons sur commande à raison de 200 ou 300 par livraison journalière à l’occasion de la journée de l’arbre. Au-delà de cette journée, nous chutons à 30 livraisons environs » a laissé entendre Mr Adima.
Dans la plupart des préfectures du Togo, le productif connaît l‘adhésion de plus d’un pour la qualité du service rendu. Ce système de protection est celui que le jardinier Edoh Komi recommande souvent à sa clientèle. Pour lui, « ces cages sont très rigides et permettent à la plante de respirer facilement. On n’a non plus de problème lors de l’arrosage car il n’y a aucun risque de se blesser ». Le jardinier trouve que les cages à brindille sont une version améliorée des morceaux de briques ou de tôle autrefois utilisés pour clôturer les jeunes plants.
A l’intérieur du pays où ces fils de plantes sont un peu rares , ces cages sont remplacés par celles faites de tiges de mil ou des branches de palmier. L’idée de protéger les jeunes plants par les cages est une vocation pas trop ancienne dans le pays.