Lentement mais sûrement, les jours s’égrènent comme des chapelets orientants l’Etudiant inexorablement vers la fin de l’année universitaire. Encore un bimestre pour les évaluations et un trimestre pour vider les logements universitaires.
L’on peut cependant s’acquérir des nouvelles des bénéficiaires du COUL ( Centre des Œuvres Universitaire de Lomé ) surtout quand on s’aperçoit qu’au cours des années antérieures, les cités ne paraissaient nullement attrayantes. « Cette année il y a quand même des avancées dans l’amélioration des cités sur le Campus », déclare M. Mensah K. un résident de cité.
Pour l’heure, vivre en résidence universitaire est apprécié par une grande partie des logés pour les nombreux avantages liés à la gratuité de l’eau, de l’électricité, du cadre peu coûteux et des disposition sécuritaires.
L’ambiance est bon enfant et l’atmosphère ménagé par l’esprit de solidarité dont promeuvent les responsables de cité. M. Koadjo AGLA est le Président de la cité A : « La cohabitation pose souvent le problème d’incompréhension et de solidarité entre les cohabitants. Face à ce défis à relever, nous organisons des matches inter couloirs, des jeux de cartes, de génies en herbe, hampe pour les filles… auxquels participent nos camarades afin de les amener à se connaître et à partager les idéaux ».
Ces compétitions ne sont pas dotés de prix mais visent selon M.AGLA, l’Epanouissement de l’Etudiant logé. Pour lui « il y a lieu de promouvoir pleinement le dialogue entre les résidents des cités et nous envisageons instituer la fête de cité au cours de laquelle nous ferons des découvertes, de la chorégraphie, des danses traditionnelles pour un brassage de culture… « Initiative louable en ce sens qu’elle contribue aussi à perfectionner l’image de l’Etudiant longtemps marquée par la violence, les grèves en tout cas autant de vices liés à la jeunesse en générale.