La décision des autorités Togolaises d’exiger le port d’uniformes aux conducteurs de taxi – moto en particulier, et le port de casque à tous les motocyclistes en général a suscité des réactions diversement appréciées. Réduire les risques de décès et d’infirmité, voilà ce qui a motivé le Ministère de la sécurité à établir des normes pour assurer la sécurité des usages de la route. La circulation au niveau des engins à deux roues connaît une anarchie et il faut y mettre de la discipline. Désormais chaque motocycliste doit prévoir deux casques, un pour lui – même et l’autre pour son client ou la personne à remorquer.
Le Zémidjan doit avoir un numéro matricule qui doit figurer sur son uniforme pour permettre aux clients de le relever en cas de litige ou de désaccord afin de les assigner devant qui de droit. Ces mesures ont été saluées par des personnes souvent victimes de ces manquements. Cependant, les principaux intéressés conçoivent mal ces dispositions des autorités qu’ils jugent trop dures quant aux désagréments qu’elles occasionnent.
D’abord la chaleur de la sous région n’est pas favorable au port de casque. Ceux qui ont déjà fait cette expérience, avouent avoir connu de grave crises de migraine et de céphalée très aigues Ils trouvent que nos routes sont trop étroites pour qu’on envisage ces pratiques acceptables dans les pays dotés d’autoroutes et de voies sur lesquelles l’excès de vitesse est de mise. Pour préserver la bonne santé du client, on redoute les casques puisque, les produits cosmétiques pour les chevelures des femmes empestent le couvre tête de gaz nauséabond difficile à supporter. Le plus dur, ce sont les uniformes. Car, tout le monde pratique aujourd’hui ce métier de taxi – moto pour joindre les deux bouts : enseignant, fonctionnaires d’Etat et privé etc…
Alors exiger l’uniforme dans ce corps de métier, c’est disqualifier un grand nombre qui en fait une activité secondaire. Nous devons aussi noter que, demander à un Zémidjan de se mettre en uniforme, c’est le contraindre à porter une seule tenue à longueur d’année. Conséquence : la saleté sera au rendez – vous, accompagnée d’une odeur corporelles désagréable et susceptible de mettre le client mal à l’aise. Alors pesons – le pour et le contre de cette décision et à chacun de prendre ses responsabilités.