La trentaine, Nathalie Noameshie -Tadégnon a officiellement reçu samedi le 31 Janvier 2009 son badge d’arbitre internationale de la Fédération internationale de volley-ball (F.I.V.B.), au cours d’une grande cérémonie marquant le début de la saison du volley-ball au Togo. Un signal qui lui donne désormais le privilège de devenir la première femme africaine arbitre internationale de volley-ball.
« La réception de ce badge marque l’aboutissement d’un travail de longue haleine et les fruits d’énormes sacrifices consentis par moi-même et ma famille », a déclaré la toute heureuse arbitre internationale.
Véritable battante, la jeune dame s’est débrouillée seule avec l’aide de sa famille et de certaines bonnes volontés pour payer les cours et ses multiples aller-retour dans plusieurs pays du continent africain pour parfaire ses études d’arbitrage.
De l’an 2000 à 2004, Nathalie avait passé avec succès son premier stage international d’arbitrage en Tunisie, après avoir officié avec succès, plusieurs rencontres internationales.
Ainsi, elle a arbitré au total 7 matches internationaux dont trois dans trois différentes compétions de la Confédération africaine de volley-ball (C.A.V.B.). Il fallait attendre 4 ans après son test pour la voir arborer désormais ce badge qu’elle a décroché « prix de mille sacrifices ».
Ancienne joueuse de l’Etoile Filante volley-ball club, de l’équipe nationale du Togo, et secrétaire générale de la fédération togolaise de volley-ball, Nathalie est nantie d’un diplôme de professeur de sport. Elle a fait plusieurs établissements scolaires de Lomé dont le Collège Mgr Strebler.
Plus qu’une horloge, la vie professionnelle de Nathalie Noameshie-Tadégnon, Déléguée médical de formation (une fonction qu’elle exerce d’ailleurs avec brio) est tout un programme.
« Je planifie mes activités. Je n’ai presque pas de congés. C’est plutôt en ces moments que je lance dans mes voyages concernant mon stage d’arbitrage », a-t-elle expliqué.
Très engagée dans la promotion du volley-ball, la jeune dame compte pousser les autres jeunes filles à l’arbitrage. « Un hirondelle ne fait pas le printemps », dit-elle. Et d’ajouter : « Je mettrai toute ma determination pour que la présence féminine renforcée dans ce domaine », assure-t-elle.