Ces derniers temps, Lomé a connu une recrudescence de la violence perpétrée par des voleurs sur de paisibles personnes qui n’aspirent qu’à leur libre circulation. La capitale du Togo, reconnue jadis , pour son calme et sa sécurité abrite aujourd’hui des zones dangereuses et non fréquentables à certaines heures de la nuit : CIMAO, DEKON, AGBADAHONOU, HOTEL DE LA PAIX, AKASSIME, BE TOGBATO, TODMAN, BENIGLATO.
Ces malfrats sont de véritables stratèges qui ne loupent jamais leur proie et échappent toujours aux mailles de la police. A chaque endroit son embuscade spécifique.
Au carrefour DEKON, à la tombée de la nuit, les chauffeurs, souvent des femmes, sont victimes de vol. Un vendeur à la sauvette se pointe et lui propose sa marchandise. Au même moment, le voleur passe de l’autre côté pour lui arracher son cellulaire et / ou son portefeuille souvent posés sur le tableau de bord ou le siège du côté non chauffeur et le ton est donné pour une course contre la montre sous le regard passif des forces de l’ordre. Au niveau de l’Hôtel de la paix, aucun véhicule n’a le droit de tomber en panne au-delà de 21 Heures. Mais souvent, certains conducteurs, de mèche avec les bandits, coupent le moteur à cet endroit. Là brusquement débarquent de la plage des voleurs qui brandissent des armes blanches bien aiguisées pour déposséder les passagers et même le chauffeur de leur avoir (porte –monnaie, cellulaires, bijou et autres). Ils n’hésitent pas à blesser mortellement ceux qui refusent d’obéir à leur exigence.
A Akassimé (Marché Hanoukopé) et Agbadahonou (Assivito), on a pas le droit de recevoir des coups de fil la nuit, sinon les hors la loi sont prêts à prendre le portable avec tous les moyens nécessaires, même au péril de votre vie.
A Bè Togbato, une moto qui fait ce parcours la nuit ne revient plus à son propriétaire. C’est pareil pour TODMAN.
Voilà un peu le tableau de l’insécurité gravissime de notre ville qui risque de s’empirer si nos autorités ne réactives plus les opérations araignées pour mettre hors d’état de nuire ces personnes de mauvaise moralité. C’est aussi l’occasion de rappeler à la population de redoubler de vigilance et d’agir pour démasquer et dénoncer tous ces partisans de moindres efforts à la Police.