Le rêve d’un étudiant.

Dans ce monde où, les études sont à vénérer, nul ne doute la grandeur des ambitions que nourriraient les étudiants de l’Université de Lomé. Même si l’éducation nationale et la recherche scientifique sont les plus grands pourvoyeurs d’emploi, environ 44,62% des cadres A2 et A1 (Diplômé universitaire à partir de la Licence) recensé en 1992 selon le rapport définitif du Ministère du Plan et de l’aménagement du Territoire (MPAT) 1994, le rêve des bacheliers une fois à l’Université est très diversifié. Cela relève des orientations que chacun donne à sa vie.

Célestin Mani (Droit I): Je pense faire le Droit public. Après cette formation, je vais me spécialiser en droit humanitaire et si j’obtiens une bourse d’étude me permettant de poursuivre en France, je ferai une formation pour devenir un fonctionnaire international de l’ONU.

Pidé (Lettre moderne III): Mon rêve est unique en son genre. Celui de devenir une journaliste d’une grande chaîne de télévision car je meurs d’envie toutes les fois que je vois au journal télévisé, une femme.

Frédy (Physique IV): Vous savez, pour moi le 2ème cycle n’est qu’un début des études en réalité. Après mon Master, je tiens à faire le Doctorat et bien de recherches. Je vous dit, j’ai envie d’asseoir une formule qui permette de qualifier un phénomène physique que je suis entrain d’observer.

Michel (Géographie I): La faim et la pauvreté en Afrique est mon problème. Comment lutter efficacement contre ces fléaux. C’est pourquoi après ma Licence, je ferai une formation en Sociologie et devenir un fonctionnaire de la FAO.

Nathalie (Sociologie II): Tous les jours, je pense à ce que je pourrai devenir. Je sais quand même que ma formation ne serait pas gratuite. J’aspire travailler dans un organisme comme Plan international pour la promotion des droits de la femme et de l’enfant.

Edjodji B. (Maths II): J’aime bien l’enseignement .Devenir professeur dans un Lycée, j’avoue que c’est un plaisir pour moi de transmettre mes connaissances à une autre personne.

Maza P. (Allemand IV): Pour moi l’histoire du Togo dort encore dans les archives allemandes. Je compte créer une maison où elle sera converti en langue française et même locale.

Jacques (ENSI II): Je pense devenir un ingénieur génie mécanique dans une industrie quelle qu’elle soit. D’ailleurs ma formation me donne aussi d’autres ouvertures puisqu’un mécanicien a également un bagage en Mathématiques et en physiques. Ce qui fait qu’à défaut d’emploi par là je peux faire l’enseignement attendant des opportunités. Comme le dit-on, il n’est pas interdit de rêver, mais il faut se donner les moyens de réussir et de se ressourcer davantage dans tout ce que l’on entreprend. C’est ce qu’exprime d’ailleurs G. TARDE ( 1824 – 1904 ) en ses termes « quand on vient de bas et que l’on vise haut, il faut pour arriver courir vite et ne point s’embarrasser de bagages encombrants ». Il s’agit alors de redoubler scrupuleusement d’effort pour faire du miracle, une certitude et de l’avenir, un triomphe.

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