L’Afrique en toile de fond, Asa chante et a toujours chanté. Née à Paris en 1982, ses parents repartent avec elle au Nigeria alors qu’elle n’a que deux ans. C’est à Lagos que Bukola Elemide (son vrai nom) grandit. Garçon manqué petite, elle sera plutôt introvertie durant son adolescence. Envoyée dans une des meilleures écoles du pays par sa mère, cette période, pour elle, va de paire avec une privation et beaucoup de frustration. Mais Asa ne perd pas de vue que son souhait le plus cher est de devenir artiste. Avec dans la tête la musique que son père écoutait (Marvin Gaye, Fela Kuti, Bob Marley, Aretha Franklin, Sunny Ade, Ebenezer Obey, Lagbaja…), elle se crée son univers propre. Pour elle, cela ne fait aucun doute, son avenir, c’est derrière un micro, guitare à la main. Elle s’inscrit donc en cachette à la Peter King’s School of Music où elle apprend la guitare… en 6 mois.
Elle prend son destin en main et pousse la porte du Centre Culturel Français de Lagos, ou elle fera ses premières scènes. Elle y fait la rencontre de Joël Bertrand, le directeur, qui, subjugué par le talent d’Asa l’envoie dans le Sud de la France où elle fait la première de Femi Kuti. Elle se retrouvera également sur les planches du Zénith parisien (Garance Festival), de l’Olympia (première partie de John Legend) du New Morning (avec les Nubians)… Tout le monde découvre alors l’énergie de cette femme. Ses influences sont si nombreuses que le public qui la suit est large. Fin 2006, son talent est enfin placé (non pas bâillonné) sur un label reconnu. Elle signe chez Naïve. Puis fin 2007, c’est l’album qui sort. Un album au titre éponyme porté par des titres forts, comme « Fire On The Mountain » ou encore le désormais incontournable « Jailer ».
Galerie Photo d’ASA (cliquez sur les images pour les agrandir et les parcourir)
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