L’histoire de ce jeune artiste originaire de Bè a commencé vers la fin des années 90, quant il rencontra pour la première fois son père spirituel qui n’est autre que King Mensah. De Lomé à Dakar en passant par Ouagadougou, Cotonou ou Accra, APE’SON est passé comme choriste, danseur, comédien ou encore percussionniste. Bref, un artiste complet.
C’est sans surpris qu’on le voit voler désormais de ses propres ailes. Et pour cause. Son album DZIGBODI, qu’il a pris toute la patience qu’il fut pour réaliser, visite le répertoire musical de son Togo natal avec ses dix titres dont un (Migblonam) avec les Carats Boys. Un disque qui se présente comme une addition, ou encore un dictionnaire des sonorités du pays.
Pour ce premier essai, l’artiste se veut « plus proche des siens ». Il ne fait pas d’amalgame. Le choix de l’Ewé (vernaculaire au Sud Togo) en dit long.
Si héréditairement APE’SON hérite beaucoup de son grand père maternel, il reçut beaucoup aussi de son père. Et, c’est une expérience de plus, car le fils du terroir, APE’SON, a encore du chemin devant lui !
Comprendre les chansons de APE’SON
Intro (A capela): Avec ou sans moyens mais avec la foi on y parvient toujours.
Bou Dzilawo : Honorons nos géniteurs. Pièces uniques, on ne peut les remplacer.
Miawo Déka : Comme la terre de nos aïeux, servons aussi le continent dans l’unité.
Milawoè : Le sang qui coule dans nos veines nous aide à définir notre identité. Affirmons-nous !
Akongo : Abandonné comme un sentier dans la brousse, il s’en est allé comme s’il n’avait jamais eu d’amis.
Migblonam feat. Carats Boys : Quoi qu’il arrive, en amour c’est le cœur qui dicte tout.
Africa : Esclavage, Colonisation, Démocratisation, … Mère Afrique aura tout subi mais même après 2000 nous continuons de nous affronter.
Sidzédzé : La vie est une fonction à plusieurs variantes. Soyons humble !
Mavonéo : Elle poursuit sa course. A quand la fin ? Même si tout y est déjà passé déjà, elle continue.