On peut déjà se faire une idée de grande dames de bureau de classe exceptionnelle quant on parle d’étudiante. Mais ce niveau est encore très bas. Les jeunes étudiantes de l’Université de Lomé s’engagent dans une concurrence assez forte dans leur habillement qui pousse quelques unes à marcher sans trop vouloir poser leurs pieds au sol. Des filles très sexy, des démarches onduleuses, des formes assez variées qui poussent certains garçons à leur attribuer des qualificatifs : des filles « coca-cola », « bluthoof », « gazelos »…
Et pourtant à les entendre c’est la mode : « En tant que jeune étudiante, il faut être clean, ajuster les fringues par celles branchées et à la mode ». «Pour moi, c’est naturel pour une fille d’être comme moi, c’est-à-dire craquante, griller tout au passage. » c’est dire qu’elles consacrent beaucoup de temps à se réarranger, à redis poser leurs cils, sourcils, à masquer leur défaut…pour séduire, pas les étudiants mais les ‘’grottos’’ : « Non, pas les jeunes étudiants nous les aimons biens mais ils sont trop fauchés. Nous recherchons les grottos, les bailleurs quoi. » a déclaré Nadège la vingtaine jolie et sexy dans la parution n°001 d’avril 2008 de Jeunesse Info.
Les grottos sont des ‘’Messieurs’’ déjà mariés qui se déplacent à voiture ou à motos et dont la corpulence laisse croire à une aisance. Ces messieurs rodent souvent aux entrées du campus pour se tailler juste un régime de délice qui leur fait vibrer le cœur. Une réalité qui met en mal le jeune étudiant. Mr Nobel est à l’EAM : « les grottos se moquent de nous. Ce sont nos femmes qu’ils épuisent comme ça pour nous laisser des carcas. J’invite nos filles à s’accrocher plus à l’étude avec patience car dans peu de temps nous seront des grottos aussi pour les marier ». L’autorité universitaire s’engage aussi à rendre les filles plus objectives en venant à bout de la « grottomanie’’ dans les cités de logement. Depuis l’an dernier, elle a instauré un système de cités mixtes réduisant du coup le nombre de voitures garées par minute devant la cité C (autrefois habitée par les filles seules).