La lauréate du trophée « Femme 3000 », Marie-Claude Lovisa est la marraine d’un défilé de mode attendu à Lomé le 20 décembre prochain.
En effet, près d’une dizaine de couturiers dont Style Parfait, les élèves d’Eyamod Ayannick, Show Star, les Sœurs Angely, Junior, Tony Bland, Banana Republica (Togo) et la nouvelle étoile montante de la mode au Burkina-Faso, Basem’Se participeront à ce défilé qui vise à venir en aide aux personnes handicapées aveugles.
Une vente aux enchères mettra en jeu 3 tenues par collection sera effectuée. Les fonds récoltés à l’issu de ce défilé seront reversés à l’école des handicapés aveugles de Kodomé à Lomé.
L’évènement offrira entre autres, une animation musicale, un grand spectacle de défilé de mode » international et une soirée du fou rire dans un club de la capitale. « Les handicapés sont souvent oubliés. Lafleur que nous pouvons leur donner est la mode », a expliqué Abass Tchakondo, Directeur de l’agence Allure (organisatrice de l’événement) et promoteur dudit défilé,.
Il ajoute : « Nous sommes en fin d’année, et beaucoup de personnes consomment la mode. Nous sommes certains que notre projet va porter », se rassure-t-il.
Elle a du cœur et est internationalement reconnue de par ses actions », a expliqué Abass. Marie-Claude Lovisa connue sous Lovisa Mawu Lolo a reçu le 13 Novembre dernier auprès du sénat Français, un trophée dénommé « Femme 3000 » (femme du 3è millenaire).
Un prix qui récompense les femmes d’origines françaises, évoluant à l’étranger. A part le trophée, elle a également reçu une médaille du sénat français qui lui a été remis par Nicole Amy, ancienne Ministre Français.
« Je dédie ce trophée au Togo qui m’a accueilli, et aux enfants pour qui je me bats », a lancé Marie-Claude Lovisa toute heureuse de son trophée confectionné en zinc et faisant plus d’un kilogramme.
Elle a mis en place à Lovisa kopé, un secteur de 14 villages qu’elle administre (sur la route de Kpalimé, sud-ouest du Togo), tout le dispositif qu’il faut pour mener à bien son combat : lutter contre le trafic des enfants, et promouvoir leur éducation et leur épanouissement.
Elle a acheté un bout de terrain en Afrique et elle a construit ce qui s’appelle aujourd’hui Lovisa Kopé. C’est à dire sa maison (dans laquelle elle recueille maintenant une vingtaine d’enfants), une case santé, des écoles (qui reçoivent désormais 800 élèves), un moulin… Pour financer tout cela, elle a vendu les biens qu’elle possédait en France. Et sa pension d’invalidité lui permet de faire vivre à peu près l’ensemble.
