Au cœur des plus grands désirs qui secouent le Togo en cette période de fin d’année, le Festival de Théâtre de la Fraternité (FESTHEF) et son plein feu sur la culture dans toute sa dimension.
Le vendredi 18 Décembre 2009, le concept a lancé sa 11ème édition à Assahoon, localité située à 50 km à l’Ouest de Lomé, sous le thème : « Ensemble boutons la misère ».
Démarré le 16 Décembre 2009 par des ateliers et rencontres professionnelles aux fins de renforcer les capacités des acteurs impliqués dans la création artistique, le FESTHEF s’offre jusqu’au vendredi 25 Décembre dans un décor authentique auquel participent 500 artistes venus de 15 pays dont la France, le Burkina Faso, le Cameroun, le Sénégal, le Mali, le Togo pour ne citer que ceux-là.
De Assahoun à Dapaong, via Lomé, Kpalimé, Sokodé et Kara, les comédiens et chanteurs se produisent sur scènes alors que les sculpteurs et peintres exposent leur génie créateur sous des stands. Pendant ce temps, les espaces culinaires prévus à cet effet, adoucissent l’atmosphère de quelques mets du Togo.
L’idée de ce grand rendez vous est, selon Monsieur Léonard Koffi YAKANOU, Directeur du FESTHEF, « de promouvoir l’art dramatique dans notre pays et d’œuvrer pour le rayonnement de la culture togolaise ».
Crée en Août 1993, le FESTHEF fait une particularité en cette année pour l’implication de certains partenaires, autorités administratives et traditionnelles conduisant ainsi à la décentralisation du festival.
A la cérémonie d’ouverture, le Ministre de la Communication et de la culture s’était fait représenté par son Directeur de cabinet, Monsieur Koudjo NOUDONOU qui a baptisé la ville d’Assahoun comme « berceau du Théâtre au Togo ». Pour lui, ce festival est encré dans l’histoire et il y a de l’espoir.
« La chose culturelle reste ce qui nous uni encore dans ce pays car elle n’est ni de couleur politique, ni ethnique ou tribaliste. La chose culturelle n’a pas de couleur de violence au contraire, elle est l’élément unificateur à cause de sa richesse ». a-t-il déclaré.
Par ailleurs, Monsieur Koudjo a rassuré aux organisateurs et participants que le Chef de l’Etat a instruit son département pour initier un fond de soutien à la culture. On se rappelle également que récemment, un décret a été pris en conseil des ministres pour mettre en place un fond d’aide à la culture.
Sur place, le FESTHEF suscite désormais un autre entendement. Pour Freddy, artiste musicien : « Je suis ému par l’engagement de mon pays dans l’éclosion de sa culture même si c’est maintenant que cela se fait ».
Quant à Laure GUIRE en 2ème année de l’École internationale de théâtre du Bénin, « Le FESTHEF est pour moi, un véritable cadre d’échange et de confrontation de nos savoirs culturels ».
L’artiste ONAM pour sa part, avoue que son devoir est de persévérer dans son talent d’artiste chanteur pour faire honneur au Togo.
Le FESTHEF 2009 connaitra son apothéose le jour de noël par des concerts de tonnerre à Assahoun et à Lomé.
