49 coureurs de 5 différents pays (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana et Togo) ont pris le départ de la 18ème édition du Tour du Togo. A quelques minutes de cette première étapes, Lomé–Atakpamé, long de 143 km, Monsieur Francis DUCREUX, Promoteur du Tour–Togo, nous a accordé une interview dans laquelle il nous a livré ses impressions.
Monsieur Ducreux, à cette 18ème éditions du Tour cycliste du Togo, est – ce que notre pays s’est fait une place sur le plan international ?
Oui, puisque vous savez au niveau des médias, nous sommes couverts par l’ensemble des médias Togolais et ensuite nous avons RFI qui commente depuis hier l’événement. Ce qui est plus important, c’est de voir aussi, que nos cyclistes puissent bien se comporter face à l’armada des Burkinabé et des Ivoiriens. En ce qui concerne le Ghana et le Bénin, on a toujours été supérieur. Je crois que c’est une nouvelle génération de coureurs qui arrive. Il faut être patient, mais je sais qu’ils vont bien compétir et tout va se jouer dans de bonnes allures.
Sur quels critères vous vous basez pour sélectionner les pays qui se lancent dans la compétition avec les cyclistes Togolais ?
C’est d’abord les pays de la sous région. C’est important pour qu’ils puissent se déplacer. Comme vous le savez les fédérations sont limitées en budget. Donc, c’est difficile pour eux de venir. Que ça soit le Gabon, le Cameroun, ça coûte extrêmement cher. Donc nous prenons les pays de l’Afrique de l’Ouest. Cependant ceux qui veulent bien venir, ils sont les bien venus. Nous n’avons pas, peut être, la quantité, mais nous avons la qualité, ce qui est très important.
Est – ce qu’il y a des innovations pour cette année ?
Non pas d’innovation. Vous savez, on demande toujours, des placements se font, il y a des changements de départ, les étapes sont les mêmes et sont patronnées par les différents partenaires que vous connaissez, la Brasserie du Bénin avec ses produits, Togocel, Getma,et la BTCI qui nous offre ce matin un petit déjeuner. Alors comprenez que les sponsors sont là, la presse est présente. Je pense que, pour nous c’est l’essentiel.
Cette année vous avez prévu une course sur piste Notsé – Kpalimé. Est – ce que nos vélos sont adaptés à ce terrain ?
Vous savez le Tour du Faso l’organise. Donc ça représente parfaitement l’Afrique. C’est ce que veulent les médias internationaux. Si on le fait à Ouaga pourquoi pas, ici au Togo.
Avez – vous une idée sur le vainqueur ?
Non pas du tout.
