A la faveur de sa dernière visite en Février dernier à Lomé, Michel Messan Attiogbé, alias Michel Atio se décide enfin de passer à la vitesse supérieure, en réalisant « Midé afo lé badji », un retour fracassant de son second disque.
« Midé afo lé badji » son tube en route, est une vieille expression traditionnellement employée pour implorer avec respect absolu la bénédiction divine ou ancestrale.
En général, on en fait usage pour saluer et témoigner son respect aux plus âgés, sages, et doyens avant d´entreprendre une initiative, activité d´ordre publique ou privé dan un domaine précis.
De nos jours cette expression est parfois utilisée de façon vulgaire et ironique pour demander humblement aux jaloux et envieux de nous laissé aller de l´avant.
Dans son texte, Mister Atio en a fait cas dans tous les contextes.
Il supplie les jaloux, les envieux, les « canards boiteux » à se joindre à la lutte quotidienne que la vie impose à la jeunesse d´aujourd’hui´hui dans l´espoir d´un avenir meilleur.
Dans cette chanson, l´auteur prie également ceux qui sont trop pressés et optent pour « le gain facile » d´y renoncer car c´est une voie qui ne mène souvent qu´au terminus de la vie.
« Molo molo et on va gagner », conseille-t-il.
Au fait, sa rencontre avec Malick Ayéva, le patron de la Pro’Art Musique va accélérer les choses.
Trois (03) morceaux sont réalisés, et la sortie du disque est prévue en fin 2010. Mais bien avant la sortie, l’artiste est annoncé à Lomé et Cotonou courant juillet de cette année pour une série de concerts et d’actions promotionnelles. Sur cet album très attendu par ses fans et mélomanes, Michel explore divers horizons et rythmes. On y trouve du soukouss pur, de l’afro zouk, de l’Akpesse qui est un des rythmes les plus populaires au Togo et de la tradition révisée et travaillée.
L’Univers de Michel Atio est un univers de Soukouss, un rythme congolais qui a fait ses beaux jours dans les années 80. L’artiste togolais se l’approprie et y trouve sa ligne.